Dépasser le syndrome de l'imposteur

ATELIERS D'ÉCRITURE

Image illustrant le syndrome de l'imposteur
Image illustrant le syndrome de l'imposteur

Vend. 28 juin de 10h à 12h à Nantes

Modalités

Quand ? Vendredi 28 juin 2024, 10h-12h

Où : chez Loco Loca, 11 quai de la fosse à Nantes

Ca coute combien ? 30€ et le prix inclut une boisson chaude (thé, café...) et une viennoiserie de votre choix !
Ou 50€ les deux ateliers (offre couplée avec l'atelier Lutter contre les croyances limitantes)

L'inscription sera à régler sur place :
merci de prévoir des espèces ou un chèque.

Combien de participant.es ? 8 max.

Pour vous inscrire, contactez-moi.

Lieu où se déroule les ateliers d'écriture à Nantes
Lieu où se déroule les ateliers d'écriture à Nantes

Qu'est-ce que ce syndrome ?

Les compliments, par définition, ce devrait être toujours agréable d'en recevoir sauf que parfois, s'entendre dire que nous sommes doué.es ou brillant.es, ce n'est si facile que cela à entendre, à accepter, à assumer. Bien sûr, ce peut-être juste de la modestie sauf que, bien souvent, c’est le fameux, et pas franchement sympathique, syndrome de l’imposteur qui rôde.
C'est cette petite voix qui prétend qu’on ne mérite pas nos succès, que ce que nous réussissons, nous ne le réussissons que par un coup de chance, par un hasardeux concours de circonstances et certainement pas parce que nous le valons bien !

La personne qui écoute cette petite voix croit que les autres se méprennent sur ses qualités ou pire, elle va penser qu'elle les trompent sciemment, que si elle accepte le bénéfice de ces réussites dont elle ne s'estime pas responsable, c'est une usurpatrice. Elle nie finalement la propriété de tout accomplissement, personnel ou professionnel.

Le syndrome de l’imposteur peut donc donner l'impression à celui ou celle qui le subit de mentir quand il ou elle ne fait que relater ses aptitudes ou qualités. Ce n’est pas qu’il ou elle a l’impression de se vanter mais plutôt d’être malhonnête. Et bien souvent, les personnes qui ont ce syndrome vivent dans la peur d'être démasqué.e, comme si effectivement, arborer telle ou telle compétence était une usurpation.

D'où vient le syndrome de l’imposteur ?

Le terme et la définition de ce phénomène, aussi appelé complexe d’imposture, reviennent à deux psychologues américaines. Pauline Clance, thérapeute, avait remarqué que certains de ses patients, bons élèves, avec de bonnes notes, pensaient ne pas mériter leur place à l’université. En 1978, avec Susanne Imes, elle a alors mené une étude sur 150 femmes diplômées et occupant des postes avec des responsabilités importantes. Bien que pouvant être considérées comme brillantes, ces femmes estimaient que si elles avaient de si bonnes places, c’était qu’elles étaient chanceuses mais surtout, elles avaient en commun la peur qu’un jour on ne remarque leur manque de compétence. Alors, qu’elles excellaient dans leurs missions…

Si cette étude a été faite sur des femmes, lesquelles, de par la société dans laquelle nous vivons, sont plus susceptibles d’être touchées par ce syndrome, les hommes sont bien entendu aussi concernés. En effet, ce syndrome vient de l’importance que nous accordons aux regards des autres et c’est bien souvent notre manque de confiance en nous qui nous empêche d’évaluer nos qualités et nos compétences avec objectivité. Et de cela, peut de personne sont à l'abri.

Pourquoi est-il si important de vouloir se débarrasser de ce complexe d'imposture ?

Vivre avec l’impression de n’être pas à la hauteur, avec la peur de se faire démasquer, en soit ce pourrait déjà être des raisons suffisantes. Cependant, le syndrome de l'imposteur n'est pas qu'un sentiment. Il a également un impact sur notre façon de mener notre vie.

Parce qu’on ne se sent pas à la hauteur, on va faire preuve de perfectionnisme et travailler toujours plus pour essayer d’atteindre un niveau que de toute manière on n’estime être hors de notre portée. On tente de se surpasser et en fait on s’épuise.

Ou au contraire, on va procrastiner. On va laisser à plus tard ou à d’autres les projets qu’on ne se pense pas capable de porter.

Dans tous les cas, on se saborde.

Dépasser son syndrome de l’imposteur avec un atelier d’écriture

Vous l'aurez deviné, on ne se débarrasse pas de ce sentiment d’imposture aisément. Dans cet atelier, nous allons essayer de le dépasser pour peut-être, un jour, le laisser loin derrière. Mais pour le dépasser, il faut déjà le mesurer, prendre conscience de la place qu’il occupe dans nos vies. Parce qu’on ne peut combattre que ce qu’on nomme, l’écriture est un bon allié. Dans cet atelier, nous allons circonscrire par des mots cet imposteur, ligoter cette impostrice ! Pour cela, je vous accompagnerai, par étapes, avec des consignes et une proposition d’écriture afin de vous mesurer à votre syndrome de l’imposteur et peut-être le dépasser !

Ensemble, explorons ces pensées restrictives, libérons-nous de leurs entraves et embrassons un avenir empreint de possibilités infinies.